Retour Activités     Gymnastique sensorielle et Relaxation


La gymnastique sensorielle se veut être un outil au service des malades.

Gym douce, relaxation, prise de conscience des tensions sont à la base de cette pratique.

Le corps obéit à une loi naturelle dont la personne prend conscience ;

« Le mouvement, c’est la vie »

Le corps est doué de son propre mouvement.

La douleur rend le corps immobile par réaction : les tensions s’installent progressivement sur différents secteurs. Mais un corps immobile devient douloureux : les muscles et les articulations doivent travailler un minimum pour s’oxygéner et ne pas s’atrophier.

Pour aller mieux, il est nécessaire de casser ce cycle de l’immobilité du corps. Le stress engendré par cet état de fait s’installe, voire la détresse.

Au début de chaque séance, la relaxation permet de diminuer les tensions musculaires.

Puis la personne peut relancer le processus de vie, soit : bouger un peu plus à chaque séance, un peu mieux, de façon adaptée et progressive. L’ambition   de chaque séance étant que chacun puisse bouger un peu mieux en ayant un peu moins mal.


KINESITHERAPIE et Gym Sensorielle


1)     Ecoute :

Permettre à la personne de s’exprimer, lui accorder du temps

2)    Validation de la douleur :

Montrer à la personne qu’on a « entendu » sa douleur

3)    Techniques de soulagement :

-          massages : stimulation des récepteurs, diminution des influx nociceptifs, diminution de l’hypertonicité musculaire, réchauffement du muscle

-          électrostimulation : courant basse fréquence ; ultrasons pour calmer l’inflammation ; électrothérapie

-          techniques manuelles plus globales pour travailler sur la globalité du corps, de la personne : ostéopathie ; fasciathérapie ; étiopathie

-          relaxation

-          gym adaptée : entretien musculaire, stretching, gym douce. « Le mouvement c’est la vie », donc bouger le corps, sans dépasser les limites

4)    Reconditionnement à l’effort :

Tonifier les muscles, redonner de l’élasticité musculaire, ré-entraîner le muscle cardiaque

5)    Remotivation de la personne :

Faire une activité, donner des conseils d’hygiène de vie

6)    Changer le regard sur soi-même, sur la douleur :

Dépasser le « statut de douloureux chronique »

« - Je voudrais faire comme avant … ! »

- Pas possible, mais envisager « autrement ».


Fasciathérapie

Le fascia, c’est l’enveloppe des muscles : ensemble de tissus conjonctifs reliant le corps de la profondeur à la surface, du haut en bas.

La fasciathérapie est :

1)     Une technique manuelle globale, pas seulement mécanique :

Technique individualisée. Le corps contient le vécu, l’histoire de la personne. Le corps physique, la psychologie, le comportement sont trois dimensions qui n’en font plus qu’une. Pas de manipulation : l’intérieur du corps est animé d’un mouvement qui lui est propre. Il s’agit de réveiller le potentiel de vitalité du corps pour diminuer les blocages, atténuer les résistances et les tensions. La personne construit son rapport au corps. Etre en relation avec son corps, c’est être en relation avec soi, c’est percevoir les manifestions de la vie dans son corps, ne plus vivre dans le rétrécissement gestuel mais augmenter le champ d’actions dans la vie. La personne douloureuse évolue au centre d’un ensemble d’outils

 

2)    Une thérapie gestuelle :

La gym sensorielle ayant pour référence la personne (= respect de la personne), il n’existe pas de norme idéale. Il s’agit de se respecter dans son amplitude gestuelle, son seuil non douloureux, son champ d’action.

Les fibromyalgiques sont des « battants », des hyperactifs ; incompris, ils risquent la dépression. Il leur faut rechercher l’évolutivité dans les émotions et dans les relations : « Etre autrement par rapport à moi-même, à mon environnement ».

Les conditions sont simples :

-          lenteur, relâchement musculaire, utilisation d’un minimum de muscles pour la tâche à accomplir. Donner des « intentions » non pas motrices, mais « de forme » en recherchant la fluidité du mouvement, moins de fatigue et en développant le côté sensoriel du mouvement (goûter le mouvement, avoir le plaisir du mouvement)

-          relaxation : lien entre le tonus musculaire et émotionnel ; relâcher les muscles et « la tête »

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